Pilatus PC12 | Qualification Saint-Tropez La Mole LFTZ

Découvrez la formation d’accès à l’aéroport La Mole – LFTZ en Pilatus PC12

La qualification à l’aéroport de Saint Tropez La Mole est disponible toute l’année.

L’aérodrome est situé au fond d’une vallée encaissée et relativement étroite avec de nombreux reliefs à proximité immédiate de la piste, ce qui engendre des particularités nécessitant pour le pilote de détenir un agrément appelé « Autorisation d’accès ».

Pour opérer en Pilatus PC12, le pilote doit avoir effectué une reconnaissance de l’aérodrome La Mole – LFTZ sur la classe PC12 avec un instructeur agréé.

Cette formation est délivrée conformément aux dernières exigences réglementaires, par une équipe d’instructeurs et d’examinateurs qualifiés Pilatus PC12 à LFTZ.

Durée de la formation : 1 jour.

Validité de l’autorisation La Mole – LFTZ en Pilatus PC12 : Avoir effectué 1 décollage et 1 atterrissage en qualité de commandant de bord sur la classe Pilatus PC12 dans les 24 mois précédant le vol envisagé.


Programme de la formation

  • Formation théorique : 2h00
    • Rappel Historique de l’aérodrome
    • Environnement (Topographie et Espaces Aériens)
    • Aérologie
    • Environnement / Nuisances
    • Pluriactivité dans la Presqu’île de Saint Tropez ▫Infrastructure
    • Exploitation Opérationnelle
  • Formation en vol : environ 1h30
    • Reconnaissance de l’environnement La Mole (point EM, plateformes aéronautiques environnantes, limites de zones, etc…)
    • Réalisation de plusieurs circuits de piste (QFU 06 et QFU 24) intégrant les atterrissages et remises de gaz sur les 2 QFUs.
    • Réalisation des procédures de vol aux instruments de départ et d’arrivée si pilote qualifié IR

Intéressé par une autre qualification avec le Pilatus PC12 ?

Nous proposons également la formation d’accès à l’altiport de Courchevel – LFLJ et l’altiport de Megève – LFHM

Histoire de l’aéroport de Saint Tropez La Mole LFTZ (issue de wikipédia)

Le 8 août 1964, le comte François Gazeau et Marc Den Bosch créent sur la bande de terre s’étirant entre la nationale d’alors et la rivière, un terrain d’aviation légère et d’affaires. La piste est alors en gazon sur un terrain appartenant au propriétaire du château de La Môle, le baron Charles Boyer de Fonscolombe, qui accepte de le louer en souvenir de Saint-Exupéry dont il est l’un des proches cousins.

Le 15 mars 1973, le terrain est classé « à usage restreint » compte tenu de ses particularités, mais ouvert à tout le monde sur demande de l’exploitant2.

Le 30 mai 1983, le terrain d’aviation est inscrit sur la liste 3 des aérodromes français, en catégorie D, destiné à l’aviation de voyage d’affaires, privée et nationale. Charles Boyer de Fonscolombe en garde la propriété foncière et confie le fonctionnement à un gestionnaire.

Début 1990, la S.A. Aéroport du Golfe de Saint-Tropez modernise et développe l’infrastructure existante à La Môle afin de doter le pays du Golfe de Saint-Tropez et la Corniche des Maures d’un aéroport de proximité, complémentaire des grands aéroports de la région.

Le 30 juillet 1991 est publié l’arrêté ministériel certifiant que l’aérodrome est aux normes aéronautiques internationales ; le site est mis en conformité avec les servitudes aéronautiques. Une convention est passée avec l’État, la piste n’est plus privée et reste ouverte 365 jours par an, du lever au coucher du soleil, les vols de nuit étant interdits.

C’est en 1993 que la piste voit sa réfection complète (25 000 m2).

L’année 1994 voit l’ouverture de la première ligne internationale régulière saisonnière avec Genève puis Zurich avec la compagnie suisse Crossair.

Une nouvelle aérogare plus moderne et capable d’accueillir entre 150 et 180 passagers pour accompagner le développement du trafic commercial comme privé est livrée en 1995.

À l’été 1997, la compagnie Lufthansa entre en piste en annonçant trois vols réguliers en provenance et à destination de Munich.

En 1999, ouverture d’un service entre Nice et Saint-Tropez via la compagnie « Air Saint-Tropez » installée à demeure assurant cinq rotations quotidiennes par hélicoptère.

En 2006, les nouveaux gestionnaires demandent l’utilisation de la piste dans sa totalité afin d’accueillir des avions plus modernes, plus silencieux et moins polluants.

C’est en 2007 que sont livrés un barrestaurant avec terrasse et la tour de contrôle en remplacement des installations existantes vétustes2.

Sauvé de la faillite au milieu des années 1990 par le groupe Michel Reybier (vins et hôtellerie de luxe), l’aéroport international du golfe de Saint-Tropez (AGST) se spécialise dans le tourisme d’affaires et haut de gamme en 2010.

Le 26 juillet 2013, la société Aéroports de la Côte d’Azur (A.C.A.) acquiert 99,9 % des actions de la société Aéroport du Golfe de Saint-Tropez (A.G.S.T.) appartenant au groupe Reybier, actionnaire majoritaire depuis près d’une quinzaine d’années. Le groupe A.C.A (Actionnaires: le consortium franco-italien Azzura « sociétés Atlantia SpA, Aeroporti di Roma SpA et Electricité de France » à 60 % (parts rachetées à l’État français en 2016) – la CCI Nice Côte d’Azur à 25 % – le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur à 5 % – le Conseil Général des Alpes Maritimes à 5 % – la Ville de Nice à 5 %) est la seconde société aéroportuaire française après Aéroport de Paris.

Situé entre Cogolin et La Môle, l’aéroport international de Saint-Tropez accueille plus de 4 500 avions soit plus de 9 000 mouvements (70 % des vols à l’année étant privés pour 30 % de vols commerciaux), pour plusieurs milliers de passagers par an (plus de 8 900 passagers pour 2018), avec un taux de fréquentation de 85 à 90 % pour la période de Pâques jusqu’aux « Voiles de Saint-Tropez » (fin septembre, début octobre). Les aéroports alternatifs sont ceux de Toulon-Hyères situé à 46 km, Nice-Cote d’Azur à 78 km et Marseille-Provence à 106 km.