Qualification Courchevel altiport
Découvrez le vol en montagne au départ de l’altiport de Courchevel !
Courchevel – Méribel – Megève – Alpe d’Huez
Obtenez votre première autorisation d’accès a un altiport !
Pour un weekend “ski” ou tout simplement le plaisir de voler, obtenir une qualification Courchevel altiport (ou plutôt une autorisation de site altiport) est un moyen idéal !
Se perfectionner, apprendre le vol en montagne, découvrir les Alpes pour ensuite revenir en famille ou entre amis.
Une bonne raison d’atterrir à Courchevel !
Toute l’année, Alpine airlines forme des pilotes privés et professionnels au vol en montagne.
Dans notre ATO spécialisé “vol montagne”, vous trouverez rigueur et professionnalisme.
La qualification Courchevel, Méribel et autres altiports est assurée sur nos appareils ou le vôtre (si ses performances sont en accord avec le vol montagne !).
Contenu de la qualification Courchevel, Méribel, Megève et Alpe d’Huez
La formation se décompose en 2 journées sur site avec au programme :
2h de cours au sol :
- Aérologie du vol montagne
- Technique de la reconnaissance
- Approche et atterrissage
- Aeromédecine
Nos cours théoriques sont publiés dans le Guide pratique du Pilotage de notre ami Jean Zilio !
3h de vol :
- Navigation en montagne
- Intégration sur altiport
- Reconnaissance
- Procédures de pannes
Les avions pour la qualification Courchevel et altiports
Notre flotte est composé d’une grande variété d’appareils, sur lesquels tous nos pilotes sont qualifiés « instructeur »:
Nous pouvons aussi réaliser les formations sur votre appareil !
Nos instructeurs sont qualifiés FI montagne mais également CRI+E, TRI+E, FE montagne, ect.
La meilleure période pour votre qualification Courchevel ?
Notre école de formation montagne située sur l’altiport de Courchevel est ouverte toute l’année. Cependant, les conditions météorologiques sont plus contraignantes selon les périodes…
Si possible, il faut éviter le mois de Novembre (météo très capricieuse !), Décembre et le mois de mai (météo capricieuse également !).
Des questions ou une réservation ?
Historique de l’altiport de Courchevel
A voir ! Documentaire de 1989 sur la construction d’un nouvel altiport à Courchevel !
Plus de 50 ans d’histoire !
Saviez-vous que le mot « altiport » qui figure aujourd’hui dans le dictionnaire a été inventé en 1961 pour Courchevel ? Retour sur le création de cette piste d’aviation pas comme les autres, inclinée, courte au regard des aéroports de plaine, symbole d’une aventure humaine hors du commun, celle de l’aviation de montagne.
Aux origines
Ils étaient une poignée de passionnés d’aviation, Michel Ziegler et sa petite équipe, dont Robert Merloz, des disciples d’Hermann Geiger, le « pilote des glaciers » pionnier, avec le Français Henri Giraud, des atterrissages sur pente en montagne. Ensemble, ils voulaient développer cette aviation particulière : déposer des skieurs et leurs guides sur les glaciers, desservir les stations de ski enclavées, d’abord en vol à la demande (taxis aériens) puis en ligne régulière.
Il fallait dont créer une compagnie aérienne. Chamonix et Megève, stations déjà bien établies, ne voulurent pas se lancer dans cette aventure un peu folle, alors nos compères se tournèrent vers les nouvelles stations. Emile Allais (directeur technique de la station), Gilles de La Rocque (directeur de l’Office de Tourisme) ou encore Jean Blanc (champion de ski et enfant du pays) n’eurent pas de mal à convaincre le maire de l’époque Emile Ancenay. En 1961, il approuve avec son conseil municipal la création d’une piste d’atterrissage. Le 31 janvier 1962, Courchevel reçut son premier atterrissage !
La compagnie Air Alpes et le Pilatus
Sur l’alpage de Pralong, on construisit un petit hangar. La chenillette revenue des expéditions polaires de Paul Emile Victor fut réquisitionnée pour damer la piste. Quant aux clients, ils venaient prendre leur avion à ski ! La route ne viendra que plus tard. Les premiers vols desservaient Genève, Lyon ou Chambéry. La naissance de l’altiport de Courchevel est indissociable de la création d’Air Alpes, petite compagnie régionale comme il en apparaît partout en France à l’époque. Autre acteur incontournable : le Pilatus. Un avion de montagne, capable de transporter classiquement des passagers, de déposer sur un glacier, de lutter contre les incendies dans le sud ou encore de combattre les orages de grêles au-dessus des vignobles…
Évolutions
Face aux embouteillages grandissants sur les faibles routes accédant aux stations, Air Alpes connaît un succès rapide et le trafic augmente sur l’altiport. Au milieu des années 70, les Pilatus déposent sans cesse des skieurs sur les glaciers de la Vanoise, les Twin Otter (avion bimoteur) amènent chaque jour un flot de clients de Paris ou Genève. La décision est prise à cette époque de déneiger en permanence la piste pour que les avions puissent se poser sans ski.
A l’occasion des Jeux olympiques d’Albertville de 1992, la piste va être rallongée et réorientée afin d’accueillir un avion encore plus gros, le Dash 7, un quadrimoteur spécialisé dans les atterrissages sur une courte distance.
Mais Air Alpes commence à connaître des difficultés financières. La compagnie est rachetée par TAT en 1981. Le nouveau propriétaire met un terme à la desserte régulière des stations. En 1985, les déposes sur glacier sont interdites en France, et le trafic aérien sur l’altiport chute. Puis l’arrivée, d’abord timide, puis très vite importante, de l’hélicoptère privé en montagne va donner un nouvel élan à l’altiport de Courchevel. Le groupe SAF, créé en 1979, arrive en force. Parallèlement, le nombre d’avions privés de passage remonte dans les années 90.